17 de maig 2006

un nou dia...una nova mirada..uns ulls nous

lentament
ben dolç
ben suau
s'aixeca el dia

ahir,
els teus ulls
enlluernaven fins i tot...
a la lluna,
que jeia en el bell mig de l'oceà nocturn

a poc a poc els vaig descobrint...

9 de maig 2006

6 de maig 2006

vora el foc

la nit avança
en l'atzur la llum del jorn diluïda

avui tot retorna

les mateixes veus de sempre
els mateixos desitjos de sempre
les mateixes recançes de sempre

tants anhels

la llum de la matinada s'encén
els gemecs com llampecs
somriures

aquí i ara
tornar a començar

tot és nou
tot és vell

d'antuvi erem germans, vora el foc, agafant-nos les mans com brases,
de reüll ens miravem els ulls lluents,
regalimavent puresa
el cor flamejant

i a fora, més enllà del finestral,
els porticons bateguen
tot remou
el vent com una fera

tot neix, tot mor

una llàgrima es cristalitza

5 de maig 2006

shitao * prunus en fleur

"Givre et neige ont beau refroidir ces rameaux,
Ils laissent éclater leurs désirs cachés.
Tronc noueux, branches dressés rabotées par les ans :
Coeur de vacuité relié à l'immémoriale origine.
Ensorcelé l'homme en vient à confondre bronze verdi et chair ardente !
Ebloui par milles gemmes naguères tombées du ciel,
Comment alors réprimer les cris qui jaillissent :
Hommes et fleurs participent de la même folie!"

mémoire * jean-arthur rimbaud

L'eau claire; comme le sel des larmes d'enfance...

génie * jean-arthur rimbaud

Il est l'affection et le présent puisqu'il a fait la maison ouverte à l'hiver écumeux et à la rumeur de l'été, lui qui a purifié les boissons et les aliments, lui qui est le charme des lieux fuyant et le délice surhumain des stations. Il est l'affection et l'avenir, la force et l'amour que nous, debout dans le srages et les ennuis, nous voyons passer dans el ciel de tempête et les drappeaux d'extase.

Il est l'amour, mesure parfaite et réinventée, raison merveilleuse et imprévue, et l'éternité : machine aimée des qualités fatales. Nous avons tous eu l'épouvante de sa concession et de la nôtre : ô jouissance de notre santé, élan de nos facultés, affection égoïste et passion pour lui, lui qui nous aime pour sa vie infinite...

...Ô fecondité de l'esprit et immensité de l'univers!...

...Il nous a connus tous et nous a tous aimés. Sachons, cette nuit d'hiver, de cap en cap, du pôle tumultueux au château, de la foule à la plage, de regards en regards, forces et sentiments las, le héler et le voir, et le renvoyer, et sous les marées et au haut des déserts de neige, suivre ses vues, ses souffles, son corps, son jour.

2 de maig 2006

poema d'alberto caeiro

O único mistério do Universo é o mais e não menos.
Percebemos demais as coisas-eis o erro, a dúvida.
O que existe transcende para mim o que julgo que existe.
A Realidade é apenas real e não pensada.
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